L’art martial

Le shintaï-do est né à Tokyo en 1966 par un groupe d’experts des arts martiaux dirigé par AOKI HIROYUKI élève du maître EGAMI SHIGERU.

Cette discipline vise au développement du corps et de l’esprit.
Pour une harmonie et une expression énergitique de l’univers.
Ses formes naturelles de base expriment avec intensité l’amour des êtres et la recherche de l’idéal.

Les deux katas de base sont EIKO et TENSHINGOSO. L’ensemble des formes sont faciles à apprendre; Codifié pour harmoniser l’esprit et le corps necessaire à l’accomplissement de soi. Certains entraînements trés asceptiques poussés à l’extrème limite du supportable.

Le SOGO-BUDO SHINTAÏ-DO fut importé en France par Marc BASSIS en 1970 : Forger le corps et connaïtre les limites mentales sont là des conceptes pour mieux contrôler les énergies.

Il faut probablement remonter à la nuit des temps pour trouver ses origines

Le Karaté n’est sûrement pas la création d’un seul homme, ni d’un peuple ; ce serait plutôt l’œuvre de plusieurs générations, qui ont d’abord imaginé des moyens pour se défendre et survivre, ensuite pour se donner confiance et enfin imposer leurs lois en toute sérénité.

Par la suite, c’est devenu un moyen de s’exprimer.

L’homme qui est toujours en quête de perfection, interprète, transforme, selon ses facultés

Le savoir ancestral se transmet de Maître à disciple, tout en essayant d’apporter sa touche personnelle afin que le Karaté réponde aux besoins et aux préoccupations de chacun, à travers les époques.

Il y a des légendes, il y a des faits :

Les historiens ont retenu le nom d’un moine indien dénommé « BODHIDARUMA ».

Venu en Chine au début du Véme siècle pour prêcher le bouddhisme, il fut le fondateur de l’école contemplative « DHYANATCHAN », qui prendrait plus tard le nom de « ZEN ». Il s’installa dans le royaume de « WEI » au monastère de « SHAOLIN » dans la province de « HONDU ».

C’est ici qu’il a mis au point la méthode qui préconise l’harmonie du corps et de l’esprit.

Peu après la mort du moine BOUDHIDARUMA, les monastères furent incendiés et les moines s’enfuirent et se dispersèrent. Ils se mirent à transmettre leurs connaissances à travers le pays ; d’autres techniques se développèrent à travers la Chine.

OKINAWA fut le berceau du Karaté moderne .

Cette île de l’archipel des « RYU-KYU » située entre la Chine et le sud du Japon était le point de contact de deux peuples aux cultures différentes.

Au XV Siècle, le Roi HASCHI de la dynastie SHO, afin d’éviter toute rébellion, interdit le port d’arme dans tout l’archipel.

En 1609, SHIMAZU Seigneur féodal japonais, écrasa la dynastie SHO. Comme son prédécesseur, et pour les mêmes raisons, il maintient l’interdiction du port d’arme. C’est au cours de cette période de répression que naquirent quatre style de combat :

SHURI-TENAHA-TETOMARI-TEOKINAWA-TE
mélange de techniques de poing et de pied, basé uniquement sur l’efficacité.

Dans l’île d’OKINAWA, l’évolution du combat sans arme prend sa Forme définitive avant que Maître « FUNAKUCHI GICHIN » arrive au Japon en 1923. Celui ci, invité par Maître « CANO » fondateur du Judo moderne, fît une démonstration de Karaté.

L’histoire du Karaté moderne prend ainsi toute son essence à dater de cette période.

HONNEUR : MEIYO

C’est la qualité essentiel. Nul ne peut se prétendre Budoka (Guerrier au sens noble du terme) s’il n’a pas une conduite honorable. Du sens de l’honneur découle toutes les autres vertus. Il exige le respect du code moral et la poursuite d’un idéal, de manière à toujour avoir un comportement digne et respectable. Il conditionne notre attitude et manière d’être vis à vis des autres.

LA FIDÉLITÉ : CHUJITSU

Il n’y a pas d’honneur sans fidélité et loyauté à l’égard de certains idéaux et de ceux qui les partagent. La fidélité symbolise la nécessité incontournable de tenir ses promesses et remplir ses engagements.

LA SINCÉRITÉ : SEIJITSU ou MOTO

La fidélité nécessite la sécurité dans les paroles et dans les actes. Le mensonge et l’équivoque engendre la suspicion qui est la source de toutes les désunions.
En karaté-do, le salut est l’expression de cette sincérité, c’est le signe de celui qui ne déguise ni ses sentiments, ni ses pensées, de celui qui sait être authentique.

LE COURAGE : YUUKI ou YUUKAN

La force d’âme qui fait braver le danger et la souffrance s’appelle le courage. Ce courage qui nous pousse à faire respecter, en toutes circonstances, ce qui nous paraît juste, et qui nous permet, malgré nos peurs et nos craintes, d’affronter toutes les épreuves. La bravoure, l’ardeur et surtout la volonté sont les supports du courage.

LA BONTÉ ET LA BIENVEILLANCE : SHINSETSU

La bonté et la bienveillance sont des marques de courage qui dénotent une haute humanité. Elles nous poussent à l’entraide, à être attentif à notre prochain et à notre environnement, à être respectueux de la vie.

LA MODESTIE ET L’HUMILITÉ : KEN

La bonté et la bienveillance ne peuvent s’exprimer sincèrement sans modération dans l’appréciation de soi-même. Savoir être humble, exempt d’orgueil et de vanité, sans faux-semblant est le seul garant de la modestie.

LA DROITURE : TADASHI ou SEI

C’est suivre la ligne du devoir et de ne jamais s’en écarter. Loyauté, honnêteté et sincérité sont les piliers de cette droiture. Elle nous permet de prendre sans aucune faiblesse une décision juste et raisonnable.

LE RESPECT : SONCHOO

La droiture engendre le respect à l’égard des autres et de la part des autres. La politesse est l’expression de ce respect dû à autrui quelles que soient ses qualités, ses faiblesses ou sa position sociale. Savoir traiter les personnes et les choses avec déférence et respecter le sacré est le premier devoir d’un budoka car cela permet d’éviter de nombreuses querelles et conflits.

LE CONTROLE DE SOI : SEIGYO

Cela doit être la qualité essentielle de toutes ceinture noire. Il représente la possibilité de maîtriser nos sentiments, nos pulsions et de contrôler notre instinct. C’est l’un des principaux objectif de la pratique du Karaté-do, car il conditionne toute notre efficacité.
Le code d’honneur et de la morale traditionnelle enseignée dans le Karaté-do est basé sur l’acquisition de cette maîtrise.

Maître Henri PLEE introduisit en France le Karaté en 1951.

  • 1960 – Protocole d’accord avec la FFJDA
  • 1961 – Premier championnat de France
  • 1962 – Premier passage de Grade Officiel
  • 1963 – Première rencontre internationale officielle de Karaté
  • 1964 – Création de l’Union Européenne de Karaté
  • 1966 – Premier Championnat d’Europe
  • 1970 – Premier Championnat du Monde à Tokyo
Le Karaté joue un rôle éducatif et social très important. Outre l’activité physique et morale qu’il apporte, il favorise la maîtrise et le respect des règles dans la société, empêchant notamment la violence de prendre le pas sur la paix.
 
Cet art martial connaît depuis quelques années un essor considérable :
 
  • 1962 à 1963, il y avait 20 clubs comptant 600 licenciés
  • 1999, la Fédération enregistre 189 681 licenciés (44 430 filles et 144 751 garçons)

Nombre total des ceintures noires en 2018(Source FFKDA)

  • 10éme Dan 1
  • 9éme Dan 11
  • 8éme Dan 57
  • 7éme Dan 229
  • 6éme Dan 596
  • 5éme Dan 1555
  • 4éme Dan 2953
  • 3éme Dan 5809
  • 2éme Dan 14364
  • 1ér Dan 53295

NB : à mettre dans la rubrique : l’art martial/karaté en France/ à droite de la liste 2011